Centre ville

Entre parc, châteaux, chartreuses et architecture contemporaine, le centre-ville de Talence en passant par son campus universitaire vous révèle des trésors parfois insoupçonnés.

  • 3 km 100
  • À pied : 1h
  • À vélo : 30 min

Ancien Hôtel de Ville


(Aujourd’hui Trésor Public)

Place Espeleta

C’est en 1877 que le baron Antoine de Espeleta, propriétaire du château Peixotto, fait don à la ville de Talence d’une partie de son domaine. Conformément aux vœux exprimés par le donateur, le conseil municipal décide d’y construire une nouvelle mairie, les premières écoles laïques (séparant filles et garçons et accueillant 200 enfants), et une place publique. Les travaux débutèrent en 1880, dirigés par l’architecte Marius Faget.
Le choix du lieu de cette mairie et de ses écoles suscitait à l’époque de nombreuses critiques. Une pétition dénonçait la distance de ces lieux avec le centre de la commune. Le « vrai » bourg étant situé à proximité de la barrière Saint-Genès.

Parc Peixotto, jardin botanique

 

Face au château Peixotto

C’est en 1886, qu’un don de Camille Godard permet d’acheter une partie du domaine de Peixotto, et de la céder à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, souhaitant la création d’un jardin botanique qui lui serait directement rattaché.

Le jardin botanique est aménagé en 1891 et devient un jardin public par la suite.

Le jardin botanique de Talence a connu un fort développement au début du siècle dernier. Plus de 1700 espèces étaient cultivées. Les semences de 445 espèces étaient proposées en échange avec 75 autres jardins en 1937.

 

Château Peixotto


Cours de la Libération / Rue du Professeur Arnozan

C’est en 1765 que Samuel Peixotto, riche banquier bordelais, prend possession d’un bien, qu’il remodèle par la suite en maison de plaisance. Il fait notamment construire un pavillon de musique à l’angle du parc, ainsi qu’un jardin à la française.
Cette propriété fastueuse, entièrement dédiée aux fêtes champêtres, aux banquets et aux ballets, accueillait la haute bourgeoisie bordelaise.

La demeure est remaniée à la fin du XIXe siècle. Le château est agrandi et surélevé d’après un style néo-classique, mais conservant toujours certains éléments de la façade du XVIIIe siècle.

Château Margaut


412 cours de la Libération

Le château Margaut semble avoir été construit par l’architecte Etienne Laclotte à  la fin du XVIIIe siècle. Les commanditaires restent inconnus, mais il s’agit probablement de riches négociants bordelais.
De propriétaires en propriétaires, il est vendu en 1882 à Alexandre Guillaume qui y installe sa maison de négoce de vins. Il y plante 15 ha de cépages et produit l’un des meilleurs vins de Graves de Talence.
De style néo-classique, ce château est caractéristique des constructions de la fin du XVIIIe siècle.
La façade offre un avant-corps arrondi, décoré de mascarons, dont l’un d’eux représente la tête d’un bélier.

Castel Terrefort

 

73 avenue Roul

Cette maison de campagne est ce que l’on appelle une chartreuse bordelaise. Construite au début du XVIIIe siècle, elle illustre parfaitement un type d’habitat particulier, répandu en Gironde dès la fin du XVIIe siècle.

L’aile droite a été rajoutée au XIXe et remaniée début XXe. Des sculptures de Gaston Schnegg (1866-1958), collaborateur d’Auguste Rodin, ont été intégrées dans le vaste parc du domaine entre 1915 et 1920. Aujourd’hui encore, on peut retrouver un puits décoré de bas-reliefs sculptés, des chapiteaux sur les piliers du porche et du portail, et une inscription en italien sur la porte : « Je suis quelqu’un qui, lorsque l’Amour l’inspire, écrit… », des mots du Purgatoire de la Divine Comédie de Dante Alighieri (1265-1321).

 

Domaine du Haut-Carré


43 rue Pierre de Noailles

À l’origine, Béoulaygues faisait partie d’une vaste propriété viticole, avant de devenir le monastère de la Sainte-Famille en 1957.
Cette propriété a longtemps conservé son nom qui signifie « Belles eaux ». Édifié au centre d’un parc de 9 ha, l’architecture du bâtiment, que l’on doit à la famille Garros (plans des frères Louis et Marcel GARROS, construction terminée par Michel Garros, fils de Marcel), s’inspire des monastères cisterciens au style dépouillé. Quant à son clocher, il rappelle les campaniles romans de l’Italie du Nord, des tours campanaires percées d’arcades. Ce sont les vitraux (non d’inspiration cistercienne), très colorés, qui donnent de l’ampleur au site. En effet, 24 œuvres sur le thème du voyage du maître verrier Gabriel Loire ornent et rehaussent la beauté de la chapelle.
Le Haut-Carré est également un site naturel avec une biodiversité particulière (zone refuge des orchidées, zones humides, pinetum).

Château Bonnefont


339 cours de la Libération

Jean-Etienne Balguerie junior fait construire en 1805 une propriété de style Empire par l’architecte bordelais Armand Corcelles, connu notamment pour avoir réalisé le Temple des Chartrons. C’était un personnage atypique, navigateur, négociant, armateur et homme politique bordelais.

Le domaine de Bonnefont, qui signifie « bonne source » était situé dans une étroite vallée où coulait en aval le ruisseau d’ars, et était destiné au délassement. D’une apparente austérité, le bâtiment puise ses références dans l’antiquité, comme le veut le goût de l’époque. Toutefois, l’ornementation se révèle discrète, mais très raffinée. Les ailes de style gothique ont été rajoutées ultérieurement, par le propriétaire suivant, Christian Gaden.

En 1951, l’État achète le domaine de 18 ha ainsi que le parc vallonné et boisé afin d’installer une partie de l’université de Bordeaux / Sciences Technologies.

Portail Faculté de Sciences


339 cours de la Libération

PORTAIL FACULTÉ DE SCIENCES

> 339 cours de la Libération

Réalisé dans les années 1960, le portail d’entrée de l’université de Bordeaux / Sciences Technologies est l’œuvre de Raymond Subes, l’un des ferronniers d’art français les plus connus de la période Art déco. Son art s’est d’abord orienté vers une imitation de la flore, avant d’évoluer vers un style plus épuré. Lorsqu’il livre le portail, c’est alors le mouvement moderne qui est devenu l’architecture dominante.

Il a œuvré dans tous les domaines : du bijou au meuble en passant par l’architecture métallique.

Ici, le portail monumental de l’université Bordeaux / Sciences Technologies est divisé en deux battants aux motifs végétaux répartis par bandes horizontales.

Cette œuvre a été réalisée dans le cadre de la loi sur le1% artistique (loi de 1951 qui oblige les maîtres d’ouvrages publics à réserver 1% du coût de la construction à la commande ou à l’acquisition d’une œuvre d’art conçu pour le bâtiment en question.)

Domaine de Sufize de La Croix


313 cours de la Libération

Cette belle demeure du XIXe siècle se situe à l’emplacement de l’ancienne chapelle Saint-Pey (ou Saint-Pierre).
Connue depuis 1358 et considérée comme la première église de Talence, la chapelle Saint-Pey était un édifice roman entouré d’un cimetière, et se trouvant sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Dans un premier temps, cette chapelle fut seulement au service d’une confrérie de « laboureurs de vignes ».  Puis la chapelle fut réorganisée et devint une succursale de l’église Saint-Genès de Talence.

Ancien presbytère


311 cours de la Libération

C’est Samuel Peixotto qui est à l’origine de ce bâtiment en 1783. D’origine juive, il se convertit au catholicisme et fait construire un presbytère, attenant à la chapelle Saint-Pierre.
Après la Révolution, le bâtiment fut mis aux enchères. Il devint maison communale jusqu’en 1864.

En 1947, le Commissariat de Police s’y installe.
Aujourd’hui, se sont installés un cabinet d’architecture et des commerces .
Accolé à l’ancienne chapelle Saint-Pey, ce bâtiment en était le presbytère dès le XVIIIe siècle.

Eglise Notre-Dame de Talence


Cours de la Libération

L’église fut construite de 1841 à 1847 par l’architecte Auguste Bordes. La première pierre fut posée en 1843 (pendant la deuxième campagne de travaux) et remise à la commune de l’église en 1848.

L’édifice appartient au style gréco-romain. Elle comprend un porche précédé d’un portique d’entrée, ainsi que deux colonnes cannelées d’ordre ionique. À l’intérieur, on trouve une Pietà, datée du XVe siècle, don de l’abbaye de Fontevrault. Cette Pietà fait l’objet de dévotion de la part des fidèles depuis le Moyen-Age, et a engendré des pèlerinages extrêmement populaires. Elle se trouve actuellement dans l’une des chapelles latérales, et est reconnue au titre des objets classés aux Monuments Historiques.

Presbytère de l’église Notre-Dame

Parking de l’église Notre-Dame

Construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, cette chartreuse a sans doute été la commande d’un notable bordelais. Elle a appartenu à la fin du XVIIIe siècle à M. et Mme Acoquart, des négociants à Bordeaux, originaires de Foix. On peut d’ailleurs voir leurs initiales « A.T » sur la façade. L’édifice n’est devenu presbytère qu’après l’achèvement de l’église Notre-Dame, en 1847.
La demeure est décorée sur sa façade principale par des coqs sculptés et des guirlandes de feuillages.

Il appartient aujourd’hui à l’archevêché de Bordeaux. Le monument est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1990.

Forum des Arts & de la Culture


Place Alcalà De Henares

Le Forum des Arts et de la Culture est un équipement culturel municipal dédié aux arts plastiques : expositions, rencontres dans l’auditorium et pratique artistique avec la présence des Ateliers Création Talence.
Il accueille également au rez de chaussée une librairie.
Construit en 2002 par les architectes François Guibert et Philippe Tocheport, le bâtiment  se décompose en 3 strates horizontales, adossé contre un mur de béton brut et habillé d’une « enveloppe de résille » en inox qui dessine des feuilles d’érable.

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Cet événement culturel, célébré dans une cinquantaine de pays européens, est proposé par le Conseil de l’Europe et par la Commission européenne, avec le soutien du Parlement européen. Les Journées européennes du patrimoine permettent ainsi aux citoyens européens d’aujourd’hui de mieux comprendre ce qui les rapproche et de célébrer des valeurs qu’ils partagent.

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