Le Talence du XVIIIème siècle
6 km 100
À pied : 1h40
À vélo : 40 min
Château de Cholet
121 avenue de la vieille tour
Au Moyen-Age, le château de Cholet faisait partie de l’ancien domaine des Roustaing de la Tour.
C’est au XVIIe siècle que la famille Cholet acheta la propriété. Mais le château actuel ne fut bâti qu’au XVIIIe siècle, à la même époque que les autres villas talençaises. Le domaine devint bien national après la Révolution : 19 hectares, un château, deux maisons, des dépendances, des jardins, des vignes, un parc… Il fut ensuite revendu à différents propriétaires successifs, puis acquis par les Hospices civils de Bordeaux.

Château La Tour Haut-Brion ou Tour de Rostaing
141 avenue Vieille Tour
Le château actuel a été édifié à la fin du XVIIIe siècle sur l’emplacement de l’ancienne propriété féodale bâtie par les Roustaing de la Tour, illustre famille bordelaise. Ce domaine est appelé ainsi en raison d’une Tour, vestige du Moyen-Age, et qui subsista jusqu’en 1785. A l’emplacement approximatif de l’ancienne construction s’élève un château d’eau qui supporte un réservoir d’eau pour l’alimentation du château actuel. A l’abri de cette construction se dissimule une statue de Vénus.

Presbytère de l’église Notre-Dame
Parking de l’église Notre-Dame
Construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, cette chartreuse a sans doute été la commande d’un notable bordelais.
Cette chartreuse est décorée sur sa façade principale par des coqs sculptés et des guirlandes de feuillages.
Cette demeure a appartenu à la fin du XVIIIe siècle à M. et Mme Acoquart. On peut d’ailleurs voir leurs initiales « A.T » sur la façade.L’édifice n’est devenu presbytère qu’après l’achèvement de l’église Notre-Dame, en 1847.
Il appartient aujourd’hui à l’archevêché de Bordeaux.
Le monument est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1990.
PROPRIETE PARTHENVAL
77, 79 ,81,83 avenue du Maréchal Leclerc
Le domaine fut acheté en 1795 par un armateur bordelais Jean Thiac qui fit détruire une chapelle et réutilisa les matériaux pour la construction d’une remarquable ville de style néo-classique.
Ce premier édifice religieux talençais fut construit au milieu du 12ème siècle car, selon ce que dit la tradition, la vierge serait apparue à Talence au début de ce siècle.
Domaine Montagne Monplaisir
82 rue Peydavant (entrée : 2 rue Descartes, résidence Le Castelou)
La construction de ce bâtiment est hybride de la fin du XVIIIeme siècle et du début du XIXeme siècle.
Les deux tours pourraient être des vestiges d’un édifice datant de la Renaissance (XVeme siècle).
La façade du château présente deux étages, elle est flanquée de deux tourelles hexagonales. Une des tourelles est coiffée d’un toit conique de forme très élancée, l’autre tourelle supporte une toiture en mansardes. Toutes deux sont recouvertes d’ardoises. Au début du XVIIIeme siècle, le domaine appartenait à M. et Mme de Lartigues, futurs beaux-parents de Montesquieu.
Château Margaut
412 cours de la Libération
Le château Margaut semble avoir été construit par l’architecte Etienne Laclotte à la fin du XVIIIe siècle. Les commanditaires restent inconnus, mais il s’agit probablement de riches négociants bordelais.
De propriétaires en propriétaires, il est vendu en 1882 à Alexandre Guillaume qui y installe sa maison de négoce de vins. Il y plante 15 ha de cépages et produit l’un des meilleurs vins de Graves de Talence.
De style néo-classique, ce château est caractéristique des constructions de la fin du XVIIIe siècle.
La façade offre un avant-corps arrondi, décoré de mascarons, dont l’un d’eux représente la tête d’un bélier.
Castel Terrefort
73 avenue Roul
Cette maison de campagne est ce que l’on appelle une chartreuse bordelaise. Construite au début du XVIIIe siècle, elle illustre parfaitement un type d’habitat particulier, répandu en Gironde dès la fin du XVIIe siècle.
Dans le vaste parc du domaine, on trouve encore aujourd’hui des œuvres réalisées par le sculpteur Gaston Schnegg : un puits décoré de bas-reliefs sculptés, des chapiteaux sur les piliers du porche et du portail, et une inscription en italien sur la porte. « Je suis quelqu’un qui, lorsque l’Amour l’inspire, écrit… ». Des mots du Purgatoire de la Divine Comédie de Dante Alighieri (1265-1321)
Château Du Breuil (Gardères)
21 avenue du Château, 24 avenue du lycée
Cette demeure construite à la fin du XVIIIeme siècle est constituée par un corps de bâtiments et un parc remarquable, le tout d’une superficie de 9000 m² environ. A l’époque, le domaine s’étendait jusqu’au Lycée Victor Louis.
Les restes de l’ancienne allée d’arbres menant au château sont visibles depuis le cours de la Libération.
Le château dispose d’un escalier à double volée. En 1921, M. Maurice Gardères, industriel à Talence fait don à la commune de la propriété appelée Château du Breuil. Aujourd’hui, s’y est installée la maison de retraite publique « Château Gardères ».
Château et Pavillon Raba
37, 35, rue Rémi Belleau
C’est en 1783 que Madame Raba et ses huit fils, une famille de négociants exilés du Portugal sous l’Inquisition, confient la construction du château Raba à Victor Louis, le fameux architecte qui s’est notamment illustré dans la construction du Grand Théâtre de Bordeaux. Ils feront détruire l’ancien bourdieu pour y faire édifier une villa de style néo-classique. Le domaine de Raba émerveillera ses nombreux visiteurs tout particulièrement par son parc enchanteur, qui lui vaut le surnom de « Chantilly Bordelais ».

DOMAINE MAUCAMP
202, avenue de Thouars
Demeure construite à la fin du 18ème siècle
Maucamp signifie « mauvais champ »
En 1846, le domaine était de 24 ha dont 7,5 ha d’agréments (jardin anglais, vivier, ruisseau, cour d’entrée, …) et 7 ha de vignes.
En 1920, le domaine était essentiellement composé de pâturages.
En 1969, il ne restait plus que 1,5 ha.
Actuellement, nous y trouvons la Résidence La Pléiade-Maucamp situé dans le parc.

Trois fermes, douze espaces verts et des…
Un an et demi après leur dernier…
Journées européennes du patrimoine
Cet événement culturel, célébré dans une cinquantaine de pays européens, est proposé par le Conseil de l’Europe et par la Commission européenne, avec le soutien du Parlement européen. Les Journées européennes du patrimoine permettent ainsi aux citoyens européens d’aujourd’hui de mieux comprendre ce qui les rapproche et de célébrer des valeurs qu’ils partagent.