Quartier Peydavant / La Fauvette / Plume La Poule / Le lycée

4 km 400
À pied : 1 h 30
À vélo : 40 min

Domaine de Bagatelle et école d’infirmière Florence Nightingale

201 rue Robespierre

La famille Bosc a été  propriétaire de ce domaine depuis le début du XIXeme siècle jusqu’en 1916.

En 1916, Elizabeth Bosc décède et lègue son domaine au Docteur Anna Hamilton, directrice de la Maison de Santé Protestante de Bordeaux (MSPB) depuis 1901. Le domaine s’étend sur 10 ha « avec ses meubles et meublants, ses récoltes pendant et à venir pour y édifier un hôpital et une école ».

Couvent et parc Saint-Pierre

114 chemin de Suzon

Probablement situé sur les dépendance de l’ancien prieuré Notre-Dame de Rama (XIIe siècle), ce couvent fut édifié en 1861 par les sœurs dites « solitaires », branche contemplative des religieuses de la Sainte-Famille.
Ce groupe de religieuses s’est établi à Talence en 1861 jusqu’en 1966.

C’est l’architecte bordelais Louis Garros qui dessina les avant-projets du bâtiment, et releva ainsi l’ancienne demeure (une maison de campagne du XVIIIe siècle) de trois étages et conserva le sous sol. Le rez-de-chaussée comportait à lui seul dix-huit pièces.

Château Parthenval

77, 79 ,81,83 avenue du Maréchal Leclerc

Le nom de « Parthenval » signifie « Vallée de la vierge » en souvenir de la statue de la vierge que des enfants découvrirent cachée dans un fossé en 1729 et qui se trouve dans l’église actuelle de Talence.
Le domaine fut acheté en 1795  par un armateur bordelais qui fit détruire une chapelle et réutilisa les matériaux  pour la construction d’une remarquable villa de style néo-classique.

Château Crespy

Angle rue Peydavant et avenue du Maréchal Leclerc

Construit au XVIIIeme siècle, le château Crespy a eu de nombreuses fonctions durant les deux guerres mondiales : Hôpital militaire américain puis français, camps de réfugiés, Centre de Formation au 221eme Régiment d’Artillerie Lourde Coloniale, hôpital allemand…
Après la Révolution, le bien passa dans les mains de la famille Nairac, riches négociants déjà propriétaires du château Margaut.
C’est en 1822 que la famille Crespy devint propriétaire du domaine. Cette dénomination de « Crespy » demeure encore aujourd’hui, bien que différents propriétaires se soient succédés.
Pendant les deux guerres mondiales, les fonctions du château Crespy ont connu de nombreuses évolutions.
Tout d’abord, le château fut un hôpital militaire américain (en 1917), puis il devint un hôpital militaire français, jusqu’à la construction de l’Hôpital Robert Picqué (en 1919).

Domaine Montagne Monplaisir

82 rue Peydavant (entrée : 2 rue Descartes, résidence Le Castelou)

La construction de ce bâtiment est hybride de la fin du XVIIIeme siècle et du début du XIXeme siècle.
Les deux tours pourraient être des vestiges d’un édifice datant de la Renaissance (XVeme siècle).
La façade du château présente deux étages, elle est flanquée de deux tourelles hexagonales. Une des tourelles est coiffée d’un toit conique de forme très élancée, l’autre tourelle supporte une toiture en mansardes. Toutes deux sont recouvertes d’ardoises.

Château Du Breuil (Gardères)

21 avenue du Château, 24 avenue du lycée

Cette demeure construite à la fin du XVIIIeme siècle est constituée par un corps de bâtiment et un parc remarquable, le tout d’une superficie de 9000 m² environ.
A l’époque, le domaine s’étendait jusqu’au Lycée Victor Louis.
Les restes de l’ancienne allée d’arbres menant au château sont visibles depuis le cours de la Libération.
Le château dispose d’un escalier à double volée.
En 1921, M. Maurice Gardères, industriel à Talence fait don à la commune de la propriété appelée Château du Breuil.
Aujourd’hui, s’y est installée la maison de retraite publique « Château Gardères ».

Lycée Victor Louis

2 avenue de Thouars

Le Lycée fut construit par l’architecte Duverger en 1854, dans le prolongement du domaine du château Du Breuil. Les travaux prolongèrent le château d’une aile de 30 mètres.
Il ouvrit ses portes en 1860 et devint alors le Petit Lycée impérial de Talence, annexé au Lycée de Bordeaux.
Réquisitionné comme hôpital militaire pendant les deux guerres mondiales (soit par les français, les américains, ou les allemands), une plaque commémorative rappelle cette période. En tout, 26 000 malades ou blessés ont été accueillis.

Ecole Paul Lapie/Château de Mégret

11 rue du Général Bordas

Cet édifice imposant fut construit au XVIIeme siècle.
Il portait primitivement le nom de château des Flottes. Il subsiste aujourd’hui de ce grand domaine viticole le château et le portail monumental.  Après avoir appartenu à plusieurs propriétaires, le château  fut acquis en 1849 par Jean Baptiste de Mégret de Belligny et prit couramment le nom de château de Talence. Il le restaura, l’embellit et planta dans le parc des arbres exotiques.  Jean-Santiago de Mégret de Belligny fut élu 3 fois maire de Talence (en 1863, en1870, en 1871).  Le château fut racheté par la commune en 1929 pour y installer une école primaire qui ouvrit en 1935.  Cet ancien grand domaine viticole du XVIIIeme siècle fut acquis par la commune en 1929 pour y installer une école primaire.

Tour Peydavant

Place et rue Peydavant, 2 rue Blumerel

Le nom de Peydavant est connu comme étant l’un des huit villages formant Talence depuis la fin de l’Ancien Régime. Depuis 1926, il désigne un quartier de Talence.
La place avec les platanes et sa tour ronde datant de 1898 se situe sur un tertre boisé.
C’est une ancienne dépendance du domaine Peydavant, qui contenait alors 7,5 ha dont 7 ha de vignes de 1ère catégorie.
A gauche de la tour, s’entraperçoit le château Peydavant qui fut occupé par deux maires talençais (Joseph Blumerel et Frédéric Sévène).

Auberge Plume la Poule

2 rue Pacaris

Installée depuis le milieu du XIXeme siècle, cette ancienne auberge, aujourd’hui « Yorkshireman  Pub » révèle l’origine du nom du quartier.
Depuis le Moyen-Age jusqu’à la création des boulevards au début du XXème siècle, les habitants de Talence devaient payer une redevance (l’octroi), pour rentrer des marchandises dans Bordeaux. Plusieurs petits locaux étaient situés à chaque barrière pour percevoir cet impôt.
Cette taxe concernait notamment les éleveurs voulant vendre leurs volailles à Bordeaux.
L’octroie était plus élevée si les volailles étaient vivantes. Les éleveurs s’arrêtaient donc à quelques lieux de ces postes de péages, tuaient leurs bêtes et les plumaient.

Chalet les Echos

31 rue Pacaris

Cette chartreuse du XVIIIeme siècle était à l’origine une « maison de campagne » de plain pied, avec une orangerie.
C’est une surélévation en briques vers 1850-1860 qui lui confère ce style Second Empire, ou « maison arcachonnaise ».
Un puits associé à une tour est destiné à supporter un réservoir d’eau.
Au rez-de-chaussée, une date issue du calendrier révolutionnaire est inscrite sur le mur : 9 thermidor an IV (27 Juillet 1794).
C’est la date d’un coup d’état qui entraîne l’arrestation de Robespierre, et la fin de son gouvernement révolutionnaire : La Terreur.
Aujourd’hui le Chalet Les Echos appartient à une banque.

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