
Quartier roustaing / zola / saint genès
3 km 100
À pied : 1h
À vélo : 30 min
Villa La Terrasse
15 rue Salengro
Cette demeure de la fin du XIXeme siècle est l’ancienne maison d’Arnaud Duprat, patron et fondateur de l’ancienne grande usine talençaise “Duprat et Durand”, qui se situait à l’emplacement actuel de la résidence Aramis.
L’usine « Duprat et Durand » a été fondée en 1865 par Arnaud Duprat et son gendre, Pierre Durand. Cette entreprise était spécialisée dans la fabrication du saucisson sec « A la médaille ».

Château DIT du Prince Noir
103 Rue Roustaing
Le nom du château « Prince Noir » est assez récent (1850), et repose sur une tradition orale tenace.
Au XIIIeme siècle, il y avait à Talence une forêt royale que les souverains anglais traversaient pour se rendre à la bastide de Baa. Le roi Edouard III, puis son fils le prince d’Aquitaine Edouard de Woodstock (surnommé le « Prince Noir »), venaient y chasser. Ils ont pu utiliser comme pavillon de chasse le vieux château Brama. Ce dernier a été démoli au XVe siècle pour construire l’actuel édifice, qui sera remanié au XIXe.

DEMEURE Le Brana
55 rue Roustaing
La première mention du nom Brana (à l’époque Branar) date de 1328. Il s’agit d’un mot gascon signifiant la brane, la bruyère, la lande.
Du Moyen Age au XVIIIème siècle, l’histoire du domaine de Brana se confond avec celle de la seigneurie des Roustaing de Brana, issue de la bourgeoisie bordelaise, anciens fonctionnaires, artisans et commerçants de la cité, dont la maison noble était le château dit du Prince Noir. La demeure de Brana en était une dépendance.
Vers 1500, Jean de Roustaing était seigneur de Brana.
Les bâtiments actuels sont composés de deux corps de logis réunis par des murs qui délimitent une cour intérieure. Au sud-est, il existe un pigeonnier couvert d’un toit d’ardoise conique. Au XVIII ème siècle, les pigeonniers étaient l’apanage des maisons nobles. Le pignon à deux niveaux qui s’ouvre sur la rue Roustaing témoigne d’une architecture alliant l’élégance au fonctionnel.

Villa Berthe
19 rue Balloux
D’un style très raffiné, cette villa a été construite en 1884.
Sur toute la partie de la façade, au-dessus des fenêtres et de la porte, se trouve le motif de la coquille. Cette coquille fait bien sur référence aux chemins de Saint-Jacques de Compostelle, qui traverse le cours Gambetta.
Le fronton est percé d’un occulus ovale, surmonté d’une pomme de pin. Sa position horizontale est typique du Sud-Ouest.

Ecole Saint Genès et chapelle
134 cours Gambetta
L’école primaire et le collège Saint-Genès de Talence font partie de l’ensemble scolaire privé Saint-Genès, fondé au XIXème siècle par la communauté des Frères des Écoles Chrétiennes.
L’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes est né au XVIIème siècle, sous l’influence du chanoine Jean-Baptiste de La Salle. Leurs missions sont entièrement vouées à l’éducation chrétienne des enfants.
La plus grande partie du domaine a été achetée en 1854 à la famille Bourgès, et la première école sera implantée sur le site en 1856.
Les vitraux de la chapelle sont signés du grand maître verrier bordelais Gustave Pierre Dagrand.

École Gambetta
37 cours Gambetta
C’est en 1866 qu’une école de filles, avec deux classes et réservée aux enfants de 6 ans jusqu’à 13 ans, est construite cours Gambetta.
Une nouvelle école pour garçons et filles ouvre ses portes en 1908 avec 245 élèves.
En 1930, le groupe scolaire s’agrandit du côté filles et garçons.

Bâtiment avec caryatides
10 cours Gambetta
Une caryatide est une statue de femme qui remplace généralement une colonne ou un pilier, car elle soutient une partie du bâtiment sur sa tête.
Ici, les caryatides sont seulement des éléments de décoration, pour orner ce bâtiment de la fin du XIXème siècle. Ces bustes de femmes très expressives, voir grimaçantes, encadrent chaque fenêtre. Une coquille sculptée rappelle la présence du chemin de Saint- Jacques de Compostelle.

Café de l’horloge
Angle cours Gambetta (n°2) et boulevard Franklin Roosevelt
Ce bâtiment, ouvert en 1889, est rendu singulier par l’horloge qui le surplombe.
À noter : sur sa façade demeure une ancienne publicité pour une boisson anisée.

Cours Léon Gambetta et boulevards
Le cours Gambetta :
Il s’est d’abord appelé le grant chemyn romyeu (chemin de Saint-Jacques), puis chemin des grandes landes jusqu’à la fin du XVIII ème siècle. Il s’étendait de Saint-Genès à Gradignan. Il a ensuite été dénommé : chemin royal, route royale de Bordeaux à Bayonne, route impériale n° 132, chemin de Bayonne, route de Bayonne, cours de Talence. Il a été baptisé Cours Gambetta en 1883.
Les boulevards et les barrières :
Tout le long du XIXème siècle, Talence dépendait économiquement de Bordeaux. Avant de gagner son indépendance, une partie de son territoire fut peu à peu annexé.

Anciens bains douches
34 rue du 14 Juillet
C’est en 1914 que ce bâtiment de bains-douches ouvrit ses portes. Il s’agit d’un élément caractéristique du mouvement hygiéniste, qui apparut au cours du XIXeme siècle.
Ce mouvement est né suite aux découvertes de Louis Pasteur, qui découvrit qu’une saine hygiène du corps évitait les contaminations de microbes. A l’époque, des maladies telles que la tuberculose faisaient de nombreux morts. Il y avait 22 cabines en 1921, mais elles ne pouvaient fonctionner toutes en même temps, la chaudière était insuffisante (fonctionnement au charbon).

En partenariat avec l'Établissement français du sang,…
La Maison du Développement Durable est un…
Journées européennes du patrimoine
Cet événement culturel, célébré dans une cinquantaine de pays européens, est proposé par le Conseil de l’Europe et par la Commission européenne, avec le soutien du Parlement européen. Les Journées européennes du patrimoine permettent ainsi aux citoyens européens d’aujourd’hui de mieux comprendre ce qui les rapproche et de célébrer des valeurs qu’ils partagent.